" Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre."

                   Karl Marx

Bouras Mohand Tahar,  l'icône internationale du mouvement ouvrier.

Copyright, Allaoua Kherib, 2016. Tous droits réservés.

 

Pour une biographie plus juste et complète

Du syndicaliste militant Bouras Mohand Tahar



~ extrait ~

de
Ath-Immel -Timezrit ou la tribu des insoumis

 

" Né à Akabiou, un village de la commune de Timezrit, le 17 septembre 1900 - mort assassiné au sein même de son village au lendemain de l'indépendance, soit le 10 août 1964 lors du soulèvement de la Kabylie contre Ben Bella. Et contrairement à ce qui fut rapporté dans de nombreux articles, voire dans Le Maîtron aussi sous la direction de Gallissot, feu Bouras Mohand Tahar fut incarcéré en réalité à Bossuet (ex-Daya, une localité non loin de Sidi-Bel-Abbes dans l'ouest algérien, du 22 décembre 1955 au 29 juillet 1961 plus exactement et non de 1954 à 1962.

 

En outre, à la lumière de la lecture des archives et les nombreuses analyses faites, je puis dire aujourd’hui (afin de reconstituer quelque peu l’atmosphère qui y régnait) que parmi ses amis et camarades militants de l’époque l’ayant soutenu en sa qualité de principal instigateur de la dure et longue grève des mineurs de Timezrit, il y eut et sans nul doute, Abdelhamid Benzine (journaliste d’Alger Républicain ayant couvert le lock-out), Gaston Revel (instituteur et président de l’union des syndicats de Bougie, farouche adversaire d’Augarde Jacques –Maire de Bougie- et Marcel-Edmond Naegelen, ex-Gouverneur d’Algérie qui donna sa démission en 1951),  Khitmane et Braham Semsadji – secrétaire général de l’union CGT du sous-sol – et Cherif Abderrahmane Djemad – originaire des Ath-Ouaghlis (1907/1985), ancien conseiller général de Bougie (1945) et député communiste élu du 2e collège en 1946 dans la 3e circonscription de Constantine- qui fut aux côtés des mineurs de Timezrit lors de la marche du 30 avril 1954.

Parmi les adversaires de Bouras Mohand Tahar, il y avait l’Ingénieur Manzanares de la S.A des mines du Zaccar à laquelle la mine de Timezrit était rattachée, Roger Léonard (Bordeaux, 1898-Paris, 1987) - Gouverneur général d’Algérie  du 12 avril 1951 au 26 janvier 1955- sous lequel la longue grève eut lieu et Jacques Augarde (Agen, 1908 - Paris, 1987), Sénateur- maire de Bougie de 1947 jusqu’à l’indépendance.

 

 

 

 

Bouras Mohand Tahar, photo prise lors de son incarcération à Bossuet (ex-Daya) dans l'ouest à algérien de 1955 à 1961. Photo protégée. Copyright: Aidli Norredine, Bouras Mohand Tahar (petit-fils) & Allaoua Kherib. Tous droits réservés.
Bouras Mohand Tahar, photo prise lors de son incarcération à Bossuet (ex-Daya) dans l'ouest à algérien de 1955 à 1961. Photo protégée. Copyright: Aidli Norredine, Bouras Mohand Tahar (petit-fils) & Allaoua Kherib. Tous droits réservés.

Cependant, ce fut sous le mandat de Jacques Soustelle (ethnologue de formation, Gouverneur général d’Algérie de janvier 1955 à janvier 1956 et farouche partisan de l’Algérie française) que Bouras Mohand Tahar avait été mis en prison à Bossuet (ex-Daya, bourgade non loin de Sidi-Bel-Abbes dans l’ouest algérien), étant déjà populaire dans le milieu syndical et politique de l’époque, réputé pour son intransigeance quand il s’agit de justice."

 

Retrouvez la véritable biographie de feu Bouras Mohand Tahar plus complète -revue et corrigée- dans l'ouvrage Ath-Immel -Timezrit ou la tribu des insoumis.

 

                                                                          

                                             Allaoua Kherib  

                                          Paris, septembre 2015                        


Copyright, Allaoua Kherib, 2016. Tous droits réservés.

Avec Abdelhamid Benzine à El-Kseur . Venu d'Alger pour fêter les cinquante ans du groupe scout Salhi Hocine qu'il fonda en 1950. 

 

Journaliste d'Alger Républicain, il couvrit le lock-out des mineurs de Timezrit ave une série d'articles de 1953 à 1954.

 

       * Photos prises le 04 mai 2000 *

                                                                                                                       Allaoua Kherib

                                                                                                               Paris, le 15 mai 2013